Micheline
Montreuil
et
le changement de sexe
J'aimerais attirer votre attention sur un problème que je considère important étant donné que je le vis à tous les jours et que je ne suis pas la seule à vivre ce problème; il s'agit de la problématique de la reconnaissance du statut pour une personne en transition, des difficultés qu'elle rencontre et des traitements qu'elle doit subir. |
Je suis une transgenre mais certaines personnes préfèrent me décrire comme étant un transsexuel, une transsexuelle, un travesti, une travestie, un ou une she-male, un ou une fétichiste, un travesti hormoné ou une travestie hormonée. D'autres mots existent certainement mais je ne les connais pas tous. Certaines diront que je suis dans un processus de transsexualisme, un cas de transsexualité, que je suis en transition ou même que je suis une transsexuelle avant opération ou non opérée. Quand une personne est née avec un corps d'homme et qu'elle porte, de temps à autre ou quotidiennement, un soutien-gorge, une petite culotte, des bas-culottes, des collants, une robe, une blouse, une jupe, des souliers ou des bottes à talons hauts, du maquillage, du vernis à ongle, des bijoux, du parfum et même un porte-jarretelles ou un corset si cela lui plaît, certaines personnes disent qu'elle est folle. Chaque jour, je porte de la lingerie fine, des vêtements de femme, des souliers à talons hauts, du maquillage, des bijoux et du parfum et je suis convaincue que cela ne fait pas de moi une personne folle. Je suis d'accord avec vous à l'effet que mon apparence physique est légèrement différente de l'apparence générale d'une personne née avec un corps d'homme mais je suis toujours la même personne que j'étais avant même si je porte une robe à la place d'un pantalon ou une blouse à la place d'une chemise. De plus, que je porte ou non un soutien-gorge, des bas-culottes ou du maquillage, ne change rien à ma personnalité. Je suis toujours la même personne souriante qui affiche un beau grand sourire sur ses lèvres rouges. Dans mon cas, je me décris comme étant une «personne en transition» qui désire vivre comme une femme. Je vais préciser ce point dans les lignes suivantes pour y apporter les nuances nécessaires. Cependant, que je sois une transgenre, une personne en transition, une transsexuelle pré-opérée, une she-male, une travestie permanente, une fétichiste, une travestie hormonée ou tout autre terme décrivant un statut intermédiaire entre l'homme conventionnel et la femme conventionnelle, je peux simplifier le tout en ne décrivant que l'aspect physique ou visuel. À tous les jours, je m'habille et je me maquille comme toute femme conventionnelle, ce qui signifie que je porte une robe, un soutien-gorge, des bas-culottes ou des collants, des souliers à talons hauts, etc. De plus, il m'arrive de porter une guêpière, un corset ou un porte-jarretelles lorsque j'ai le gout d'en porter. Après tout, si cela me plaît, pourquoi ne pourrais-je pas porter les vêtements que je veux. Qu'y a-t-il de «mal» à porter aujourd'hui une guêpière, demain un corset et après-demain un porte-jarretelles? Si cela me plaît et que je me sens confortable, n'est-ce pas mon droit? En quoi cela peut-il bien vous déranger ou violer vos droits? Supposons que je décide aujourd'hui de porter une guêpière avec des jarretelles, je ne suis pas pour autant une fétichiste même si certaines personnes le pensent ou le disent; j'en ai tout simplement le gout. Pourquoi aujourd'hui ai-je envie de porter une robe rouge, demain une blouse blanche avec une jupe bleue et après-demain un jumpsuit noir? Pourquoi aujourd'hui ai-je envie de porter un soutien-gorge noir, demain un soutien-gorge blanc et après-demain un soutien-gorge bleu ou fleuri? Mon choix de vêtement est une simple question de gout personnel. Dîtes-vous une chose très simple : je me sens bien avec les vêtements que je porte et c'est cela qui est important. Lorsque
certaines
personnes me demandent pourquoi je porte un soutien-gorge même si
je n'ai pas encore été opérée, la raison
est
très simple : après avoir suivi une thérapie
hormonale,
j'ai maintenant des seins naturels qui sont visibles et j'ai besoin
d'un
soutien-gorge pour les soutenir. L'expression
«personne
en transition» s'applique à une personne dont
«l'anatomie
sexuelle» et «l'identité
sexuelle» ne sont pas
identiques ou compatibles entre elles et qui vise à rendre
compatible
son «anatomie sexuelle» avec son «identité
sexuelle».
Un troisième terme est utilisé, à savoir «l'orientation sexuelle» qui concerne la préférence sexuelle à savoir si une personne a une préférence pour une personne du même sexe ou du sexe opposé, pour un animal ou pour un objet. Dans la problématique que je vous soumets, cela n'a aucune importance. Comme vous le savez, il existe des personnes qui découvrent, après un certain temps, que leur identité sexuelle ne correspond pas à leur anatomie sexuelle. Par exemple, une personne de genre féminin qui vit dans un corps de sexe masculin. Traditionnellement, ces personnes devaient donc vivre avec une dichotomie permanente, c'est-à-dire avec une différence entre le genre qu'elles ont dans leur l'esprit et le sexe ou le corps qui est le leur. Certaines personnes ont tenté de se suicider, d'autres ont tenté de se mutiler en coupant certains organes et d'autres ont tenté de vivre avec cette dichotomie permanente. [Haut]
Prenons l'exemple d'une personne née avec un corps de sexe masculin mais qui est de genre féminin. Elle présente donc une dichotomie qu'elle souhaite aplanir afin de rendre sa vie plus agréable. Pour ce faire, elle choisit de devenir une «personne en transition» et de se diriger vers des modifications à son corps et à sa vie. Le
schéma
traditionnel du changement de sexe, dans le cas de sexe masculin
à
celui de sexe féminin, se conçoit de la manière
suivante.
Selon les écoles de pensée, ce schéma peut
légèrement
varier mais il est similaire. De la même manière, il est
existe
un schéma analogue pour une personne qui désire passer
d'un
corps de sexe féminin à un corps de sexe masculin.
Comme première étape, la personne doit vivre à temps plein comme une femme pendant au moins une année. Cela signifie s'habiller en femme, se maquiller, se coiffer, vivre en femme et travailler en femme; donc être une femme comme toute autre femme. La période d'une année peut sembler longue mais elle vise à s'assurer que la «personne en transition» se sente bien dans sa peau. Dans mon cas, j'ai passé cette étape avec succès. Durant cette période d'une année, vous utilisez des prothèses mammaires pour vous donner une silhouette plus féminine. Si vous avez de la difficulté à trouver des prothèses ou si vous ne savez pas où trouver d'excellentes prothèses à très bon prix, je vous suggère de visiter le site de. N'oubliez pas que si vous les portez sur une base quotidienne, il faut choisir celles que vous serez fière et heureuse de porter. D'autre part, si vous désirez porter un corset, plusieurs sites vous suggèrent des corsets. Porter un corset n'est pas en soi une expérience désagréable surtout si vous désirez avoir une taille de guêpe. Par expérience personnelle, je vous dirais que c'est le moyen le plus simple d'obtenir la silhouette féminine que vous désirez si vous l'avez perdue. De plus, après un certain temps, vous oubliez même que vous portez un corset. J'en ai porté un pendant plusieurs années.[Haut]
La deuxième étape est celle de la thérapie hormonale. Pendant cette étape, la «personne en transition» prend à la fois une hormone féminine et une hormone anti-androgène. L'hormone féminine vise principalement à accroitre la grosseur des seins et l'hormone anti-androgène vise à arrêter la production des hormones masculines de manière à aider l'hormone féminine à mieux accomplir sa tâche. Comme effet secondaire, l'hormone anti-androgène fait en sorte que la production du sperme est arrêté, que la taille du pénis sera réduite des deux tiers et que la personne ne pourra plus avoir d'érection. Cela équivaut à une castration chimique. La castration chimique est cependant réversible si la personne interrompt, à tous les deux ou trois mois et pour des périodes minimales de deux à trois mois, la prise de l'hormone anti-androgène afin de permettre à son système hormonal de reprendre ses fonctions normales. Cependant, si la «personne en transition» prend une hormone anti-androgène pendant une période continue de plus de trois ans, le résultat est une castration chimique permanente, c'est-à-dire irréversible. Cependant, il est possible de suspendre le traitement hormonal pendant un certain temps pour permettre au corps de s'ajuster et de recommencer après un certain temps.Cette thérapie hormonale peut durer de six mois à trente-six mois selon le résultat obtenu et selon l'état de santé du patient. La grosseur des seins qui sera obtenue par le traitement hormonal varie beaucoup d'une personne à l'autre; la «personne en transition» peut obtenir des seins de bonne grosseur mais le résultat peut être parfois décevant; c'est une question de code génétique et il est impossible de le modifier. Le même phénomène se produit au niveau des femmes qui peuvent avoir de petits seins ou de gros seins. Je me
suis soumise
à une thérapie hormonale depuis le mois de juillet 1998
et
j'ai développé des seins qui peuvent se comparer
avantageusement
à ceux d'autres femmes. Dans mon cas, j'ai passé cette
étape
avec succès et je dois maintenant porter un soutien-gorge
à tous les jours. La troisième étape est celle de l'augmentation mammaire, c'est-à-dire la pose d'implants mammaires pour obtenir des seins de la grosseur désirée si la thérapie hormonale n'a pas donné le résultat escompté. Nous entrons dans une étape cruciale puisque la pose d'implants mammaires est une chirurgie assez importante. À partir du moment où une «personne en transition» franchit l'étape de la pose d'implants mammaires, sa vie est changée à jamais ou presque puisque maintenant, elle possède des seins relativement gros. Une fois cette étape franchie, la «personne en transition» attendra en général quelques mois pour permettre la cicatrisation parfaite des plaies qui découlent de la pose d'implants mammaires. Dans mon cas, j'ai renoncé à la troisième étape, à savoir celle de l'augmentation mammaire par la pose d'implants mammaires. En effet, comme tout le monde connait les problèmes de santé que subissent plusieurs femmes à la suite de la pose d'implants mammaires, j'ai choisi de procéder uniquement par la thérapie hormonale pour ne pas courir ce risque inutile. J'ai donc
décidé
de continuer à me soumettre à la thérapie
hormonale
afin de maximiser la grosseur de mes seins ce qui suppose qu'il est
possible
que je me soumette à la thérapie hormonale pendant une
assez
longue période de temps mais je ne suis pas pressée car
les
résultats sont déjà très satisfaisants.
[Haut]
La quatrième étape est l'étape finale et décisive, c'est-à-dire l'ablation du pénis et sa transformation en vagin. Une fois cette étape franchie, il n'est plus question de revenir en arrière. Dans un premier temps, le chirurgien doit donc procéder à la castration du sujet ou castrer le sujet, c'est-à-dire enlever le pénis. Il ne jette pas le pénis puisqu'il se sert du pénis pour créer le vagin. Dans un deuxième temps, le chirurgien doit procéder à une vaginoplastie ou, si vous préférez, procéder à la construction d'un vagin et si possible d'un clitoris. Pour construire un vagin, le chirurgien se sert de la peau du pénis sinon, il doit utiliser un bout de l'intestin. Une fois la vaginoplastie complétée, la nouvelle femme doit utiliser un vibrateur à tous les jours durant les premières semaines pour garder ouverte les lèvres de son nouveau vagin. Il faut comprendre que le nouveau vagin est comme une forme de plaie pour le corps et que cette plaie va avoir tendance à se cicatriser. Le vibrateur joue donc une fonction essentielle, soit celle de garder les lèvres ouvertes pour que le vagin demeure fonctionnel. Après un certain temps, la nouvelle femme utilisera le vibrateur à tous les deux jours, puis à tous les trois jours et ainsi de suite jusqu'au moment où elle pourra se limiter à l'utilisation du vibrateur une fois par semaine. Par contre, si la nouvelle femme a des relations sexuelles hebdomadaires avec un homme, elle n'a plus besoin d'utiliser le vibrateur. Tout ce processus de changement de sexe peut s'étaler sur une période aussi courte qu'une année ce qui est très peu courant mais peut aussi s'étendre sur une période beaucoup plus longue comme dix ans. La
durée de
ce processus dépend de la manière dont la «personne
en transition» s'adapte à ce changement mais
s'étend
généralement sur une période de cinq à dix
ans. La chirurgie a fait des progrès immenses au point qu'il est relativement facile de modifier un corps d'homme pour en faire un corps plus féminin et qu'il est également possible, bien qu'avec certaines difficultés et complications médicales plus sérieuses, de modifier un corps de femme pour en faire un corps plus masculin. Dans les deux cas, le résultat est quand même mitigé puisque la «nouvelle femme» ne peut pas avoir d'enfant et que le «nouvel homme» ne peut pas avoir d'érection fonctionnelle. De plus, le système nerveux est relativement coupé par les opérations chirurgicales. Cependant, pour une personne qui veut à tout prix se soumettre à une chirurgie correctrice pour avoir un corps qui correspond davantage au modèle «standard» du sexe désiré afin d'être mieux acceptée par la société, la chirurgie constitue un compromis acceptable. Le 28 mars 1998, j'ai assisté à un séminaire donné par les docteurs Yvon Menard et Pierre Brassard, les deux chirurgiens les plus connus au Canada en matière de chirurgie de changement de sexe. Ce type de chirurgie, connue en abrégée somme une SRS ou une GRS (Sex or Gender Reassignment Surgery) a été pratiquée plusieurs centaines de fois par ces deux chirurgiens, tant pour une transformation d'homme à femme que de femme à homme. Le séminaire était excellent et si vous désirez les contacter, écrivez ou téléphonez à : GRS Montréal999 de Salaberry Montréal, Québec Canada, H3L 1L2 Téléphone : (514) 288-2097 Télécopieur : (514) 288-3547 Courriel : info@grsmontreal.com Site : http://www.grsmontreal.com Vous pouvez également consulter l'ASTT(e)Q - Actions Santé : Travestie(e)s et Transsexuel(le)s du Québec - qui peut vous orienter vers les bonnes ressources afin de vous aider à faire un choix réfléchi en écrivant ou en téléphonant à : ASTT(e)Q - Actions Santé : Travestie(e)s et Transsexuel(le)s du Québec 1300, rue Sanguinet Montréal, Québec Canada, H2X 3E7 Téléphone : (514) 847-0067 Télécopieur : (514) 847-0038 Courriel : info@cactusmontreal.org Site : https://cactusmontreal.org/programmes/astteq/ [Haut]
Par exemple, si la «personne en transition» arrête durant la première étape, son corps n'a pas été affecté. Si la «personne en transition» arrête durant la deuxième étape, son corps a été plus ou moins affecté. Dans mon cas, si j'arrête à cette étape où je suis rendue, je devrai conserver les seins que je possède car même si j'arrête de prendre des hormones, ils ne réduiront pas de volume. Donc, j'ai des seins et à moins de les faire enlever au moyen d'une chirurgie, je les ai pour la vie et je porterai un soutien-gorge toute ma vie. Si la «personne en transition» arrête après la troisième étape, elle devra conserver ses seins ou faire enlever les implants mammaires au moyen d'une chirurgie. Évidemment, cela laisse des cicatrices mais cela est la conséquence logique de l'enlèvement des implants mammaires. Enfin, si la «personne en transition» arrête après la quatrième étape, elle possède maintenant un corps de femme et devra conserver ce corps jusqu'à la fin de sa vie. Elle peut toujours utiliser la chirurgie pour faire enlever ses implants mammaires et son vagin et demander une reconstruction de son pénis, mais cela est loin d'être facile à faire. Un tel cas existe et il m'a été confirmé par des personnes du bureau du Directeur de l'état civil; il s'agit du cas d'un homme qui est devenu une femme et qui veut redevenir un homme. C'est malheureux pour cette personne mais elle ne redeviendra jamais l'homme qu'elle était. Personnellement, si j'étais devenue physiquement une femme avec des opérations chirurgicales pour faire enlever mon pénis, pour me faire poser une paire d'implants mammaires et pour créer un vagin avec toutes les souffrances de la chirurgie, je pense que j'aurais suffisamment souffert pour désirer demeurer une femme. Cela fait plus de 25 ans que je vis comme une femme ! Comment pourrais-je penser vivre à nouveau comme un homme ? La majorité des personnes qui me connaissent, ne me connaissent que comme une femme. Alors ? Je suis devenue une femme et je vis et me comporte comme une « femme normale ». Durant tout ce processus qui peut s'étendre sur une très longue période, la «personne en transition» doit vivre la vie d'une personne du sexe opposé. Dans mon cas, j'ai choisi de devenir une «personne en transition» et de me diriger doucement et de manière réfléchie vers des modifications à mon corps et à ma vie. Afin de
faciliter
ma vie, ma transition et mon adaptation vers le genre féminin,
j'ai
choisi, en 1986, d'utiliser les prénoms traditionnellement
féminins
de «Micheline Anne Hélène» et j'ai
utilisé
ces prénoms à chaque occasion où je me
présenterais
en femme. J'ai donc créé et développé la personne de «Micheline Anne Hélène Montreuil» qui possède plusieurs cartes d'identité, des cartes de crédit, des cartes de service et autres documents similaires. Cependant,
pour finaliser
cette transition de l'identité, il faut obtenir la modification
de l'acte de naissance et, à ce moment, la personne en
transition
fait face à un obstacle de taille, le Directeur de l'état
civil. Le
processus peut-être très long selon que le Directeur de
l'état civil aura une position plus ou moins ouverte et selon la
vitesse avec laquelle la personne en transition procèdera. Au mois de
septembre 1997, je dépose une demande de changement de nom
auprès du Directeur de l'état civil de la Province de
Québec pour faire ajouter le prénom de "Micheline" sur
mon acte de naissance afin de pouvoir obtenir un passeport et un permis
de conduire au nom de Micheline Montreuil et pour rendre ces deux
documents officiels conformes aux autres documents que je
possède. Le
Directeur de l'état civil a dit «Non». Le 7
novembre 2002, la Cour d'appel du Québec ajoute le prénom
Micheline à mon acte de naissance. Le 2 mai
2008, le Directeur de l'état civil ajoute le prénom Anne
à mon acte de naissance. Le 9 septembre 2016, le Directeur de l'état civil ajoute les prénoms Isabelle, Julie et Marie à mon acte de naissance en même temps qu'il change la désignation de mon sexe d'homme à femme. Je suis maintenant officiellement une femme connue sous le nom de Hélène Montreuil. C'est la fin d'une longue bataille qui a duré dix-neuf années, soit de 1997 à 2016. Cela n'a
aucun sens; c'est un délai beaucoup trop long. Maintenant,
le Directeur de l'état civil procède plus rapidement mais
il pourrait encore faire mieux.
Par contre, le genre qui sera inscrit dans votre passeport est celui apparait dans votre acte de naissance. Si vous désirez voyager en femme, fournissez une photographie de vous habillée en femme; cela évitera les délais et les questions inutiles au passage des douanes. J'ai voyagé dans plusieurs pays comme les États-Unis, le Mexique, Cuba et une douzaine de pays européens et je n'ai jamais rencontré de problème.
Micheline Montreuil |